TECHNIQUES

Éclosion Assistée (Hatching)

TECHNIQUES

Éclosion Assistée (Hatching)

L’éclosion assistée (Hatching) est une technique de fertilité, utilisée dans le cadre des traitements de FIV, pour faciliter l’éclosion et le processus d’implantation de l’embryon.

Pour mieux comprendre l’éclosion assistée, il est utile de comprendre le processus naturel d’éclosion d’un embryon (voir ci-dessous: comment les embryons éclosent naturellement)

Pendant le traitement FIV, la fécondation a lieu au laboratoire. Cependant, il faut savoir que le fait d’avoir un embryon fécondé ne garantit pas la grossesse. L’embryon transféré doit s’implanter dans l’endomètre et « coller » pour que la grossesse se produise.

Chez les femmes de moins de 35 ans, le pourcentage d’embryons transférés qui « collent » (taux d’implantation) est de près de 50 %. Pour les femmes de plus de 42 ans, il est inférieur à 10 %.

Il y a plusieurs théories sur le défaut d'implantation, et l’une de ces théories est que l’embryon n’éclot pas correctement. Cette absence d’éclosion peut se produire parce que l’embryon possède intrinsèquement une coquille exceptionnellement dure, ou parce que quelque chose dans l’environnement du laboratoire — comme les milieux de culture utilisés pour maintenir l’embryon en vie ou les produits chimiques de cryoconservation (congélation) — a interrompu artificiellement le processus d’éclosion.

L’éclosion assistée vise à surmonter les obstacles qui empêchent l’éclosion naturelle. Elle essaie d’imiter la nature en amincissant la zona pellucida d’un embryon produit par la FIV, avant qu’il ne soit introduit dans l'utérus. Le principe repose sur le fait que cette éclosion assistée pourra augmenter les taux d’implantation et donc augmenter les chances de tomber enceinte.

L’ovocyte est entouré d’une enveloppe protéique connue sous le nom de zona pellucida (ZP) qui joue de nombreux rôles dans le développement de l’embryon futur, et ces fonctions changent à mesure que l’embryon grandit.

Pour aboutir à un embryon, la zona pellucida de l'ovocyte fusionne avec les spermatozoïdes. Cette fusion est le début du processus de fécondation. Une fois qu’un seul spermatozoïde pénètre dans la coquille et fertilise l’ovocyte, la zona pellucida durcit. Ce durcissement empêche les autres spermatozoïdes d’entrer dans le zygote fertilisé.

La coquille durcie aide également à empêcher l’embryon de s’implanter prématurément dans les trompes de Fallope, ce qui provoquerait une grossesse ectopique. Il maintient également les nombreuses cellules blastomères ensemble.

Alors que le zygote traverse la trompe de Fallope et se développe jusqu’au stade blastocyste, la zona pellucida se dilate et commence à s’amincir et à se détériorer. Vers le quatrième jour de développement, la zona pellucida se fissure et le blastocyste/embryon émerge, laissant derrière lui la mince coquille protéique. Cette étape représente le processus d’éclosion de l’embryon.

Quelques jours après l’éclosion, le blastocyste s’implante dans l’endomètre. Sans éclosion, le blastocyste ne peut pas s’implanter dans la paroi utérine et une grossesse ne se produirait pas.

Le processus naturel de l'éclosion des embryons

Les indications les plus couramment utilisées pour l’éclosion assistée dans un cas de fécondation in vitro sont :

  • Les femmes de plus de 39 ans qui utilisent leurs propres ovocytes, surtout si elles sont congelées puis décongelées. Les zones pellucides des embryons produits par les femmes âgées sont connus pour être plus dures et plus épaisses que celles qui se développent à partir d’ovules de femmes plus jeunes. Le processus de congélation peut également épaissir la couche externe de l’embryon.
  • Les femmes dont les embryons ont une couche externe plus épaisse que d’habitude.
  • Les femmes qui ont eu deux cycles de FIV ou plus au cours desquels des embryons viables n’ont pas réussi à s’implanter.
  • Les femmes qui ont des taux plus élevés que la normale de FSH, car elles sont connues pour produire des ovocytes avec ZP plus épaisse.

Il est bien connu que l’éclosion assistée peut améliorer les taux d’implantation chez les femmes qui ont subi de multiples échecs de grossesse ou d'implantation d'embryons congelés. Cependant, il y a encore un manque d'etudes pour corréler la pratique de l’éclosion assistée avec la grossesse vivante ou diminuer les fausses couches.

L’éclosion assistée est une procédure qui consiste à faire un trou dans la coquille de l’embryon en développement pour faciliter le processus naturel d’éclosion. Cette opération est généralement effectuée le jour 3 suivant la collecte des ovocytes, généralement à l’aide d’un faisceau laser très précis. Dans les cas où le transfert d’embryon est effectué au stade blastocyste, l’éclosion assistée sera effectuée le jour 3, suivie d’une culture prolongée durant laquelle l'embryon est continuellement surveillé pour s'assurer d'un développement correct. Les embryons peuvent également subir l’éclosion assistée lorsqu’ils sont décongelés pour un transfert d’embryon congelé si l’éclosion assistée n’a pas été effectuée avant la congélation.

Le processus de l’éclosion assistée

Trois techniques sont utilisées pour l'éclosion assistée :
  1. Éclosion mécanique: une aiguille est passée à travers la zone pellucide qui est forée à travers celle-ci par frottement contre une pipette. C'est une technique peu utilisée en raison du risque de nuire à l'embryon.
  2. Eclosion chimique: une solution acide, telle que l'acide de Tyrodes, est utilisée pour dégrader la zone pellucide et créer un trou.
  3. Eclosion laser: C'est la méthode la plus utilisée aujourd'hui en raison de son meilleur contrôle et de sa sécurité lors de la réalisation du trou puisque seules quelques micro-impulsions d'un laser sont nécessaires. Cependant, elle présente l'inconvénient d'être la technique la plus coûteuse.

Durant les premiers stades du développement embryonnaire, la coquille (zona pellucida) sert de barrière protectrice contre les corps étrangers. Avec l’éclosion assistée, il est nécessaire de percer cette coquille et nous devons donc souligner qu’il y a un risque extrêmement faible lié à cette procédure, c.-à-d. que l’embryon en développement peut être exposé à des produits chimiques nocifs et autres organismes. Le développement embryonnaire peut être affecté, ou les cellules de l’embryon peuvent être expulsées par le trou, provoquant ainsi la mort de l’embryon.

Le processus par laser a un très faible risque de dommages cellulaires dus à la chaleur localisée appliquée pour faciliter l’ouverture dans la zone pellucide.

Il y a aussi un risque supplémentaire mais très faible que cette procédure puisse piéger l’embryon pendant le processus d’éclosion entraînant des jumeaux monozygotes.

Les jumeaux monozygotes sont des jumeaux identiques, qui viennent du meme ovocyte et du même spermatozoïde. La gémellarité est déjà augmentée pendant le traitement conventionnel de FIV, et la recherche a constaté que l’éclosion assistée augmente encore ce risque. Alors que toutes les grossesses multiples comportent des risques, les grossesses monozygotes jumelles présentent des risques encore plus élevés pour la mère et les bébés. Néanmoins, ce risque de gémellarité est faible, il survient dans moins de 1 % des cas.

L’éclosion assistée (Hatching) est une technique de fertilité, utilisée dans le cadre des traitements de FIV, pour faciliter l’éclosion et le processus d’implantation de l’embryon.

Pour mieux comprendre l’éclosion assistée, il est utile de comprendre le processus naturel d’éclosion d’un embryon (voir ci-dessous: comment les embryons éclosent naturellement)

Pendant le traitement FIV, la fécondation a lieu au laboratoire. Cependant, il faut savoir que le fait d’avoir un embryon fécondé ne garantit pas la grossesse. L’embryon transféré doit s’implanter dans l’endomètre et « coller » pour que la grossesse se produise.

Chez les femmes de moins de 35 ans, le pourcentage d’embryons transférés qui « collent » (taux d’implantation) est de près de 50 %. Pour les femmes de plus de 42 ans, il est inférieur à 10 %.

Il y a plusieurs théories sur le défaut d'implantation, et l’une de ces théories est que l’embryon n’éclot pas correctement. Cette absence d’éclosion peut se produire parce que l’embryon possède intrinsèquement une coquille exceptionnellement dure, ou parce que quelque chose dans l’environnement du laboratoire — comme les milieux de culture utilisés pour maintenir l’embryon en vie ou les produits chimiques de cryoconservation (congélation) — a interrompu artificiellement le processus d’éclosion.

L’éclosion assistée vise à surmonter les obstacles qui empêchent l’éclosion naturelle. Elle essaie d’imiter la nature en amincissant la zona pellucida d’un embryon produit par la FIV, avant qu’il ne soit introduit dans l'utérus. Le principe repose sur le fait que cette éclosion assistée pourra augmenter les taux d’implantation et donc augmenter les chances de tomber enceinte.

L’ovocyte est entouré d’une enveloppe protéique connue sous le nom de zona pellucida (ZP) qui joue de nombreux rôles dans le développement de l’embryon futur, et ces fonctions changent à mesure que l’embryon grandit.

Pour aboutir à un embryon, la zona pellucida de l'ovocyte fusionne avec les spermatozoïdes. Cette fusion est le début du processus de fécondation. Une fois qu’un seul spermatozoïde pénètre dans la coquille et fertilise l’ovocyte, la zona pellucida durcit. Ce durcissement empêche les autres spermatozoïdes d’entrer dans le zygote fertilisé.

La coquille durcie aide également à empêcher l’embryon de s’implanter prématurément dans les trompes de Fallope, ce qui provoquerait une grossesse ectopique. Il maintient également les nombreuses cellules blastomères ensemble.

Alors que le zygote traverse la trompe de Fallope et se développe jusqu’au stade blastocyste, la zona pellucida se dilate et commence à s’amincir et à se détériorer. Vers le quatrième jour de développement, la zona pellucida se fissure et le blastocyste/embryon émerge, laissant derrière lui la mince coquille protéique. Cette étape représente le processus d’éclosion de l’embryon.

Quelques jours après l’éclosion, le blastocyste s’implante dans l’endomètre. Sans éclosion, le blastocyste ne peut pas s’implanter dans la paroi utérine et une grossesse ne se produirait pas.

Le processus naturel de l'éclosion des embryons

Les indications les plus couramment utilisées pour l’éclosion assistée dans un cas de fécondation in vitro sont :

  • Les femmes de plus de 39 ans qui utilisent leurs propres ovocytes, surtout si elles sont congelées puis décongelées. Les zones pellucides des embryons produits par les femmes âgées sont connus pour être plus dures et plus épaisses que celles qui se développent à partir d’ovules de femmes plus jeunes. Le processus de congélation peut également épaissir la couche externe de l’embryon.
  • Les femmes dont les embryons ont une couche externe plus épaisse que d’habitude.
  • Les femmes qui ont eu deux cycles de FIV ou plus au cours desquels des embryons viables n’ont pas réussi à s’implanter.
  • Les femmes qui ont des taux plus élevés que la normale de FSH, car elles sont connues pour produire des ovocytes avec ZP plus épaisse.

Il est bien connu que l’éclosion assistée peut améliorer les taux d’implantation chez les femmes qui ont subi de multiples échecs de grossesse ou d'implantation d'embryons congelés. Cependant, il y a encore un manque d'etudes pour corréler la pratique de l’éclosion assistée avec la grossesse vivante ou diminuer les fausses couches.

L’éclosion assistée est une procédure qui consiste à faire un trou dans la coquille de l’embryon en développement pour faciliter le processus naturel d’éclosion. Cette opération est généralement effectuée le jour 3 suivant la collecte des ovocytes, généralement à l’aide d’un faisceau laser très précis. Dans les cas où le transfert d’embryon est effectué au stade blastocyste, l’éclosion assistée sera effectuée le jour 3, suivie d’une culture prolongée durant laquelle l'embryon est continuellement surveillé pour s'assurer d'un développement correct. Les embryons peuvent également subir l’éclosion assistée lorsqu’ils sont décongelés pour un transfert d’embryon congelé si l’éclosion assistée n’a pas été effectuée avant la congélation.

Le processus de l’éclosion assistée

Trois techniques sont utilisées pour l'éclosion assistée :
  1. Éclosion mécanique: une aiguille est passée à travers la zone pellucide qui est forée à travers celle-ci par frottement contre une pipette. C'est une technique peu utilisée en raison du risque de nuire à l'embryon.
  2. Eclosion chimique: une solution acide, telle que l'acide de Tyrodes, est utilisée pour dégrader la zone pellucide et créer un trou.
  3. Eclosion laser: C'est la méthode la plus utilisée aujourd'hui en raison de son meilleur contrôle et de sa sécurité lors de la réalisation du trou puisque seules quelques micro-impulsions d'un laser sont nécessaires. Cependant, elle présente l'inconvénient d'être la technique la plus coûteuse.

Durant les premiers stades du développement embryonnaire, la coquille (zona pellucida) sert de barrière protectrice contre les corps étrangers. Avec l’éclosion assistée, il est nécessaire de percer cette coquille et nous devons donc souligner qu’il y a un risque extrêmement faible lié à cette procédure, c.-à-d. que l’embryon en développement peut être exposé à des produits chimiques nocifs et autres organismes. Le développement embryonnaire peut être affecté, ou les cellules de l’embryon peuvent être expulsées par le trou, provoquant ainsi la mort de l’embryon.

Le processus par laser a un très faible risque de dommages cellulaires dus à la chaleur localisée appliquée pour faciliter l’ouverture dans la zone pellucide.

Il y a aussi un risque supplémentaire mais très faible que cette procédure puisse piéger l’embryon pendant le processus d’éclosion entraînant des jumeaux monozygotes.

Les jumeaux monozygotes sont des jumeaux identiques, qui viennent du meme ovocyte et du même spermatozoïde. La gémellarité est déjà augmentée pendant le traitement conventionnel de FIV, et la recherche a constaté que l’éclosion assistée augmente encore ce risque. Alors que toutes les grossesses multiples comportent des risques, les grossesses monozygotes jumelles présentent des risques encore plus élevés pour la mère et les bébés. Néanmoins, ce risque de gémellarité est faible, il survient dans moins de 1 % des cas.